Publié dans Editorial

Problème ?

Publié le vendredi, 12 janvier 2024


Combien de temps faudrait-on pour mettre sur pied un bon Gouvernement ? Combien pour ériger une équipe idéale ? Une demi-journée ! Quarante heures ! Une semaine ou quinze jours ! Ou un … mois ! Sinon, y a-t-il un problème quelque part ? il faut oser dire la vérité, la mise en place du Gouvernement prend du temps, trop de temps même ! Jusqu’à la date d’hier, notre honorable binôme à la tête de l’Etat n’a pas pu encore monter l’équipe gouvernementale que l’opinion attend impatiemment. On traine ! Problème ? Ailleurs, il a fallu quarante-huit heures au Gouvernement Gabriel Attal de voir le jour. Certainement, comparaison n’est pas raison. Mais, tout de même, cela vaut le coup !
Tenant compte de l’urgence de la situation, ne serait-ce que la mise sur route de la Politique Générale de l’Etat (PGE), un retard, si minime soit-il, impacterait sur l’avenir du pays. Les questions sécuritaires qui exigent des actions concertées des membres du Gouvernement ne peuvent pas traîner si longtemps. Et bien d’autres points urgents qui attendent des solutions adéquates et appropriées. On ne pas s’empêcher de constater certaine contradiction.
Le souci de la vérité nous dicte certaines attitudes entre autres creuser sinon aller loin au-delà des apparences afin, s’il le faut, de crever l’abcès.
Une défaillance au niveau de la garde rapprochée du Chef de l’Etat appelée à l’accompagner dans les cruciales décisions à prendre. Un entourage défaillant entrainera de facto un dysfonctionnement dans les rouages du mécanisme de la première Institution de la République. Un utile et bon entourage rend grandement service non seulement au locataire du Palais mais également à la Nation. Tandis que de mauvais conseillers entourant l’homme du pays constituent des blocages à l’avancement normal des travaux de la mise sur pied du nouveau Gouvernement.
Une équipe composée de techniciens de haut vol, sans état d’âme politiquement parlant, doit préparer le casting de ministrables  à soumettre auprès du tandem Chef de l’Etat et Premier ministre. Un travail de fourmis d’importance non-négligeable dans la mesure où ils épluchent les centaines de CV pour séparer le bon grain de l’ivraie.
Une autre équipe composée d’experts, elle aussi,  gère la flopée des travaux de coulisses ou de couloirs, des groupes de pression ou d’influence sinon des lobbyings. Que les ondes de choc des agissements de ces « intermédiaires » parfois gênants mêmes indésirables n’atteignent pas le Maitre des céans. En fait, ils jouent le rôle de tampon entre le Chef de l’Etat et les postulants qui se comptent par centaines sinon plus. A noter que l’existence de ces éléments « perturbateurs » ralentit le cours normal de la mise en place du Gouvernement.
Prévue pour ce week-end, avance-t-on, la présentation des nouveaux membres de l’Exécutif au niveau gouvernemental tient en haleine l’opinion. Tout ouïe pour savoir les noms de ces nouvelles têtes qui vont diriger le pays, du moins jusqu’à la prochaine élection des députés, le peuple a hâte d’en découdre. Sauf problème de dernière heure, le Gouvernement Ntsay Christian pourra sitôt mettre la main dans la pâte.
Ndrianaivo


Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff